Elisabeth BEURRET
PRESSE
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Papier- und Raku-Kunst wird an des Dorfstrasse ausgestellt "L’Art
du Papier" von Elisabeth Beurret und Raku-Objekte von Lucia Munuera
stehen sich in der neuen Ausstellung in der Galerie Art4Art gegenüber:
Werke aus handgeschöpftem Papier und Keramik-Kunst aus dem 16.
Jahrhundert. Zurich-See
/ Rechter Ufer / 5 september 2007
> article
original
Un accrochage tout de papier … Elisabeth Beurret s’est très vite mise au « paper art ». Déjà aux Beaux-Arts de Genève, elle s’y intéressa et fut, à trois reprises, sélectionnée pour la Triennale internationale du papier de Charmey. A l’Aurore, elle présente des papiers-tableaux où la fibre sert de canevas aux formes que l’artiste puise dans notre mémoire collective. En superposant les fibres de différents végétaux avec du papier japon, des pigments et de la cire, elle met en transparence les trames si fines qu’on les lit en profondeur. Papier pressé, gaufré, écorce de bouleau, paille, coton se mêlent à des feuilles dont ne subsistent que les nervures. Certains papiers sont teintés de pigments. Elisabeth Beurret a réalisé deux types de tableaux : des papiers de feuilles, certains rehaussés au crayon pastel et assemblés au fil. Un fil qui entre dans la structure de l’œuvre. Les papiers de la mémoire jouent sur la profondeur de la matière, ses reliefs et sont couverts d’une couche de cire. Ils sont pareils à des parchemins, triptyques ou livres manuscrits. Les tableaux d’Elisabeth Beurret jouent des variations de couleur, du jaune, du rouille ou du vert. On y suit des traces d’histoire à travers la texture des végétaux… MDL / La Liberté, Fribourg / 12 octobre 2002
... A Sorens, Elisabeth Beurret expose d’autres facettes de son talent : le papier brut, où se lit la texture, et le papier-tableau, avec des compositions abstraites qui jouent sur la perspective et la profondeur. Les premiers sont de couleurs discrètes. C’est la fibre qui parle, et l’artiste souligne la trame en intégrant des feuilles d’arbres, pour suggérer des paysages éthérés. Les papiers-tableaux, eux, sont une fête de la couleur. Ces mondes en miniature, avec les papiers colorés de pigments naturels, évoquent des labyrinthes et des percées de lumière… Ses tableaux, Elisabeth Beurret les mûrit lentement. Ils sont indissociables du voyage. En Toscane, avec ses cyprès, en Afrique noire, avec la chaleur des tons, et récemment en Australie, l’artiste s’imprègne du paysage. Les plantes qu’elle cueille deviendront la pulpe du papier. Dès lors, ses compositions sont comme les feuillets d’un carnet de route. Une mémoire en éveil… P.G. / Sud Fribourgeois / 17 juin 2002
Elisabeth Beurret
peint et expose des papiers végétaux originaux Une exposition toute de rouge et d’ocre. Une exposition chaleureuse et surprenant. La Galerie Viviane Fontaine, à Charmey, accueille une artiste du papier jusqu’au 25 juin prochain. La discipline est également celle de la maîtresse des lieux, mais l’invitée, Elisabeth Beurret propose le matériau papier qui lui sert de support à son travail pictural… Elisabeth Beurret réalise la plupart de ses papiers à partir de coton auquel elle ajoute, ici, une bouillie de feuilles mortes, là des fils de coton ou d’autres fibres végétales comme le maïs ou des pigments, de la cire, du bois, des coquillages. Les mélanges sont subtils…. L’œuvre est une belle performance technique et un hymne à la fragilité de la nature… Elle mêle les textures du matériau et son intervention picturale laisse parler la matière, joue avec ses caractéristiques. Elle vit le papier comme un matériau symbolique. N’a-t-il pas été le véhicule des civilisations ? Il est, en outre, évocateur de la nature, des saisons, du voyage. A voir. MDL / La Liberté, Fribourg / 13 juin 1995
Tabernacles laïcs « Travailler ce matériau, c’est avant tout le laisser parler, c’est tirer profit de ses aspérités, de ses fêlures, qui évoquent la rugosité de la pierre, la terre retournée », écrit l’artiste … Dans la pulpe de chanvre ou de feuilles bouillies, Elisabeth Beurret insère des pigments, avec une prédilection pour les ocres et les rouges. Une fois le papier tendu, elle le colore à nouveau de pigments pour pousser les tons… Ses œuvres ressemblent aux toiles du peintre Rothko, par la profondeur des couleurs et la vibration de la matière. Toujours abstraites, elle sont tatouées de signes : cercles, triangles et croix, qui tiennent la fonction d’une reconnaissance. Comme pour éviter de se perdre dans le lacis des formes. Ornées parfois de bouts de bois et de coquillages, ces compositions deviennent des totems intimes… P.G. / Sud Fribougeois / 13 juin 1995 |